Deux heures ont suffi à l’organisation pour terminer toutes les inscriptions qui se sont déroulées dans la bonne humeur.Tania Tevenaz, assistante d’Hélène Guilbaud, s’implique sur l’épreuve avec une trentaine d’autres personnes en tant que bénévole depuis déjà plusieurs années. « À 16 H de l’après-midi on a quasiment vu tout le monde : on a presque terminé. C’était vraiment sympa de se retrouver » déclare la femme d’origine suisse « et tout s’est bien passé, comme à chaque année. Ç’est déjà ma cinquième édition : on est comme une grande famille ».
A 18h, les 110 marins se sont ensuite retrouvés au village qui se situe juste à quelques pas du Nikki Beach, partenaire de l’épreuve, pour un premier briefing. Jérôme Delamaire, gérant du restaurant : « Au sein de la Saint Barth Cata Cup nous allons préparer environ 200 repas le midi et le soir du vendredi au dimanche. Demain nous allons organiser la soirée d’ouverture de la Saint Barth Cata Cup et présenter tous les équipages inscrits. Les autres soirs plusieurs concerts et animations sont prévus ». Samedi 800 personnes sont attendues.
De nouveaux équipages de locaux figurent sur la liste des inscrits : David Guiheneuc et Noah Turtchi, les frères Turenne et Patrick Laplace et Eric Pagès et Didier Cadillon…
La pratique du Formule 18 augmente de manière significative au niveau local. Pour cette raison la Saint Barth Multihull, l’association qui organise cet événement, a pour projet à terme d’ouvrir une école de catamaran sur l’île, afin de permettre aux plus jeunes de mieux s’impliquer dans cette branche de la voile.
En plus de la Saint Barth Cata Cup, la Saint Barth Multihulls et le Centre Nautique de Saint Barthélémy organisent des stages d’entrainement pour les coureurs locaux. Hélène Guilbaud : « Ces stages se déroulent au printemps. Il y a deux ans, John Casey était venu pour entrainer les gens d’ici. Cette année c’était Yves Clouet de ENV Quiberon : il participe aux entrainements de Nacra 17 et il est très pointu ». En outre, Luc Poupon, résident sur l’île, passe deux jours sur l’eau avec les équipages de locaux pour leur transmettre ses précieux conseils.
Tout le monde a intérêt à l’écouter et à bien analyser le plan d’eau. Entre la zone de mer exposée aux atterrissages des avions et les reefs où des jolies vagues déferlent pour le bonheur des surfeurs, les pièges sont nombreux !
Même les locaux se font parfois avoir, comme le souligne Hélène Guilbaud : « Deux locaux de l’épreuve dont je ne citerai pas les noms n’ont pas pu éviter les cailloux en sortant du lagon ! Et ils ont dû très vite rentrer sur la plage : je souhaite donc à tout le monde d’éviter les cayes. » plaisante l’organisatrice de l’événement…