Communiqués de presse

twittlikeplusone
17/11/2023

Quand le malheur des uns fait le bonheur des autres


Après avoir disputé deux belles premières manches – dont le tour de l’île – déjà bien toniques hier, les 56 équipages de la 15e St. Barth Cata Cup ont profité de conditions plus sportives encore, ce vendredi. A la clé : quelques figures de style, des dessalages à la pelle, un peu de casse mais aussi et surtout de la belle bagarre à tous les étages de la flotte. Aux avant-postes, pas de grandes surprises cependant. Tim Mourniac et Pierre-Yves Durand (Segeco) se sont imposés devant Henri Demesmaeker et Jeroen Van Leeuwen (Ohana) puis Emeric Dary et Joris Cocaud (Allianz), remportant ainsi le Prix « EDEN ROCK VILLA RENTAL » à défaut de bien figurer au classement provisoire. En cause : un problème de conformité de jauge sur le bateau qui leur a été fourni spécialement pour l’épreuve par le constructeur qui a conduit à leur disqualification sur les courses 1 et 2. Si le coup est logiquement un peu dur à encaisser, les deux hommes l’ont déjà prouvé, ils ont de la ressource et comptent bien continuer à imposer une cadence d’enfer à leur concurrence même si cela change évidemment considérablement la donne au général.

Saint Barth CataCup 2023, Prix Eden Rock Villa Rental © St Barth Cata Cup

 

Fantastique, incroyable, magique… les superlatifs ne manquaient pas, ce vendredi, au retour de mer. Reste que la journée a été tonique, avec entre 18 et 20 nœuds de vent sur une mer qui n’a cessé de se renforcer au fil de la journée, tant et si bien que pour des raisons de sécurité le comité de course a préféré écourter les débats à l’issue de la première course. « Les vagues se sont durcies au fur et à mesure. A la mi-journée, ça a commencé à devenir assez rock and roll. Il y a eu, de ce fait, pas mal et chavirages et de la casse pour certains », a commenté Tim Mourniac qui, pour sa part, a une nouvelle fois fait preuve de beaucoup d’aisance sur le parcours du jour disputé entre l’Anse de Lorient et le Pain de Sucre, via la pointe Colombier. « Au début, ça s’est joué au près puis au portant, puis il y a eu un bon tronçon au reaching - une allure un peu « tricky » -, qui n’a pas été facile à gérer pour tout le monde », a indiqué le co-équipier de Pierre-Yves Durand qui a pris le commandement une fois le spi envoyé et qui est ensuite parvenu à contenir les attaques de ses adversaires jusqu’à la fin, à commencer par celles d’Henri Demesmaeker et de Jeroen Van Leeuwen (Ohana). S’ils découvrent le plan d’eau pour la première fois cette année, ce deux-là en ont manifestement vite saisi les spécificités techniques. « On a pu constater hier que sur cette St. Barth Cata Cup, la vitesse et les départs sont très importants car le premier bord de près est assez court. Ça aide bien d’être dans le bon paquet à la première marque, reste que ce qui a clairement fait la différence aujourd’hui, c’est effectivement ce long bord de reaching sous le vent de l’île. A mon sens, ça a véritablement été la phase clé car le vent était extrêmement variable, passant de 5 à 20 nœuds et imposant, par conséquent, d’être à la fois réactif et dynamique », a détaillé le barreur Belge qui s’est octroyé une belle deuxième place, faisant du même coup un bond au classement (de 16e à 9e) malgré le handicap d’une 30e place encaissée lors du tour de l’île à la suite de la casse d’une drisse de spi. « On sait que notre général est maintenant un peu plombé. On avance désormais au jour le jour et on profite au maximum de la chance qui nous est donnée d’en découdre sur un terrain de jeu aussi fabuleux que celui de Saint-Barth face à une concurrence digne d’un Championnat du Monde », a relaté Henri Demesmaeker.


Les Argentins Krevisky et Aragones prennent (un peu) le large

ST BARTH CATACUP 2023 (15e édition) : Prix Eden Rock Villa Rental : PIXSAIL (Gurvan  BONTEMPS , Benjamin  AMIOT), WOOD STEKKE (Cruz GONZALEZ SMITH, Mariano HEUSER) © Pierrick Contin

 

Même topo ou presque, désormais, pour Tim Mourniac et Pierre-Yves Durand. Ces derniers ont en effet écopé d’une disqualification dans les courses 1 et 2. En cause : un défaut de conformité de jauge sur le bateau qui leur est prêté pour l’épreuve. Dans le détail, le certificat qui leur a été remis par le fournisseur imposait six kilos de poids correcteur sauf qu’après contrôle, il aurait dû en imposer 2,7 de plus. « C’est un coup dur pour nous. C’est difficile moralement à accepter mais cela nous parait néanmoins normal pour l’équité sportive et la cohérence de la course. Le fournisseur du bateau nous a indiqué qu’un autre certificat avait été établi cet été. Nous espérons être en capacité de prouver son authenticité au plus vite afin d’entériner définitivement notre bonne fois », a ajouté le Morbihannais, qui rétrograde, en attendant, à la 37e place. En l’état, il le sait, même s’il venait à gagner toutes les courses restantes au programme, ainsi qu’il l’avait fait l’an dernier, le résultat sera loin de ses attentes. Il laisse, de fait et malgré lui, la porte grande ouverte à la concurrence pour lui succéder au palmarès de l’épreuve. Pour l’heure, les Argentins Agustin Krevisky et Nicolas Aragones (Design Affairs OO1) sont les mieux partis puisqu’ils occupent la première place avec un bonus de sept points sur les Américains Ravi Parent et Nick Lovisa (Maxwell & Co for man and woman). Les jeux sont toutefois loin d’être faits car derrière, ça se bouscule littéralement au portillon. Pour preuve Emeric Dary et Joris Cocaud (Allianz) et les Booth père et fils (Saint Barth Assurances), respectivement 3e et 4e au classement après trois courses, sont à égalité de points et ils ne devancent que d’un cheveu Todd Riccardi et Dalton Tebo (Trade Wind Aviation) puis Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot (Pixail).

 

Classements

Retrouver tous les classements sur le site 



Sélectionner un autre communiqué

Le duo Pablo Volkër – Federico Polimeni raffle la mise !
24/11/2024

Après avoir littéralement survolé les championnats du Monde de Formule 18 disputés l’été dernier sur la Costa Brava, Pablo Volkër – Federico Polimeni (Saint-Barth Assurances) faisaient naturellement figures de favoris de cette 16e édition de la St. Barth Cata Cup. S’ils ont d’emblée affirmé leurs ambitions en remportant la première course, ces derniers ont toutefois été bien bousculés par leurs adversaires, et en particulier Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani (Les Perles de St Barth – Bativrd). Menés de trois petits points par les Belges à l’aube de la dernière course, les Espagnols sont finalement parvenus à inverser la tendance, succédant ainsi aux Américains Ravi Parent et Nicolas Lovisa au palmarès de l’épreuve !

Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani en route pour la passe de trois ?
23/11/2024

Décidément, rien ne se passe jamais comme prévu sur le plan météorologique, cette semaine, à Saint-Barthélemy. S’il y a finalement eu plus de pression que prévu jeudi et vendredi, ce qui a permis au comité de course de la St.Barth Cata Cup de valider quatre courses un peu contre toute attente, c’est le schéma inverse qui s’est produit ce samedi. Reste que si le vent s’est montré moins consistant qu’attendu, il a néanmoins permis aux 53 équipages en lice de disputer une très belle manche entre la baie de Saint-Jean et les îles Pelé et Le Boulanger. Une régate qui a eu pour effet de resserrer les écarts au classement général provisoire. Pour preuve, en tête, Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani (Les Perles de St. Barth – Bativrd) ne comptent désormais plus que trois petits points d’avance sur Pablo Volkër et Federico Polimeni (Saint-Barth Assurances), vainqueurs du Prix « St Barth Assurances Allianz ». Pour réussir le pari totalement inédit d’inscrire leurs noms au palmarès de l’épreuve une troisième fois, les Belges n’auront donc clairement pas le droit à l’erreur ce dimanche !

La régularité toujours récompensée
22/11/2024

« Qui écoute trop la météo, passe sa vie au bistrot », dit un fameux dicton. Les organisateurs de la St.Barth Cata Cup ont montré, encore une fois, qu’il ne fallait effectivement pas toujours se fier aux prévisions. Prudents ce matin, ils ont envoyé une première course avant d’en enchainer une deuxième, identique, et finalement d’en lancer une troisième, plus longue, dans l’après-midi, exploitant ainsi parfaitement les petits airs du jour. Comme la veille, ces derniers ont imposé aux régatiers de savoir faire preuve de concentration et de finesse. D’un peu de réussite aussi, car le vent, très instable a bien distribué les cartes. Dans ce contexte, les Australiens Ruben Booth et Joan Costa (Kiton) se sont finalement montrés les plus réguliers, remportant ainsi le Prix « EDEN ROCK VILLA RENTAL » mais au classement général provisoire, les Belges Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani (Les Perles de St-Barth) ont pris l’avantage après s’être notamment octroyé deux victoires de manches.  

Petit temps, maxi plaisir !  
21/11/2024

Les prévisions météorologiques étaient franchement pessimistes pour cette journée de jeudi mais les organisateurs de la 16e édition de la St.Barth Cata Cup étaient malgré tout prêts à dégainer au moindre souffle d’air. Ils n’ont, de ce fait, pas manqué le seul petit créneau exploitable de la journée, permettant ainsi aux 53 équipages en lice de valider une première régate entre la baie de Saint-Jean et Roche Le Bœuf. Une manche particulièrement tactique que n’ont pas raté les favoris. Pour preuve, ce sont les Espagnols Pablo Völker et Federico Polimeni (Saint-Barth Assurances) qui se sont imposés. Les champions du Monde en titre de Formule 18 ont toutefois eu un peu chaud aux fesses. Mis sous pression dans les dernières longueurs par les Belges Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani (Les Perles de St-Barth), ils ont raflé la mise d’un rien !

Prêts à entrer en piste !
20/11/2024

Après une ultime journée d’entraînement ce mercredi, les 54 équipages engagés dans la 16e édition de la St.Barth Cata Cup sont désormais fin prêts à rentrer dans le vif du sujet et il se pourrait bien que les premières courses soient extrêmement tactiques. Si l’on en croit les fichiers météorologiques, il est en effet plus que probable que les premières confrontations se déroulent dans de tous petits airs et imposent, dès lors, la plus grande finesse aux régatiers. Il n’est par ailleurs pas à exclure que ces manches se trouvent tout simplement reportées, faute d’un vent suffisant pour assurer un minimum d’équité sportive. Si ce scénario venait à se confirmer, ce serait alors une première depuis la création de l’épreuve en 2008. Pour l’heure, il n’inquiète toutefois pas plus que ça les concurrents qui misent sur une bonne surprise, les prévisions ayant, de fait, régulièrement été à côté de la plaque cette dernière semaine !

La 16e édition se profile à l’horizon !
15/11/2024

C’est désormais dans une semaine que le coup d’envoi de la 16e édition de la St.Barth Cata Cup sera donné. A date, pas moins de 54 équipages sont engagés dans la compétition, parmi lesquels Pablo Völker et Federico Polimeni, les Espagnols médaillés d’or aux Championnats du Monde de Formule 18 en juillet dernier. Présents ensembles sur l’épreuve pour la toute première fois, ces derniers retrouveront face à eux les plus grands spécialistes de la classe, pour la plupart déjà de grands habitués de l’évènement. Dans ce contexte, parviendront-ils à faire preuve de la même suprématie sur le plan d’eau Antillais, du 21 au 24 novembre prochain, que sur la Costa Brava l’été dernier ? Rien n’est moins sûr. D’abord parce que le format de la course, typé « longue distance », reste particulier, ensuite parce que le terrain de jeu à Saint-Barthélemy est extrêmement technique et piégeur, enfin parce les concurrents à prétendre succéder aux Américains Ravi Parent et Nicholas Lovisa, sont nombreux, à commencer par eux-mêmes !