Le compte à rebours a commencé pour les organisateurs de la St. Barth Cata Cup. C’est, en effet, dans deux jours que sera donné le coup d’envoi de la 13e édition et, d’ores et déjà, l’évènement promet du grand spectacle. Et pour cause, l’épreuve réservée aux Formule 18 va rassembler une grosse soixantaine d’équipages parmi lesquels des amateurs très éclairés, mais aussi les plus grands spécialistes internationaux de la discipline. En tête de liste, Cruz Gonzalez Smith et Mariano Heuser sacrés vice-champions du monde de la série en Italie, en juillet dernier. Deuxièmes, 5e et 3e des trois dernières éditions, les Argentins reviennent cette année avec clairement des ambitions de victoires mais ils ne sont pas les seuls. Parmi les prétendants au titre, on peut notamment citer Gurvan Bontemps et Benjamin Amiot. Comme leurs concurrents sud-américains, ces deux-là sont souvent passés tout près de la première place, terminant 2e en 2019 puis en 2016, et 3e en 2015. « Après déjà trois podiums, forcément qu’on a envie de bien faire cette année. On sait cependant que réussir à rentrer dans le Top 3 sur cette St. Barth Cata-Cup est déjà un gros défi. La concurrence est rude est c’est toujours une fierté de parvenir à performer sur cette course. Dans tous les cas, avec Ben, on part le couteau entre les dents pour aller chercher cette première place », relate Gurvan à qui la victoire a si souvent échappé d’un rien. « Je ne suis pas superstitieux. Si on n’a pas gagné jusqu’ici, c’est seulement parce qu’on n’a pas été assez bons. L’épreuve est un vrai objectif pour nous et après deux ans sans Cata Cup, on est tous morts de faim. On a tous envie que ça commence et d’en découdre ! », a ajouté le Morbihannais qui régate habituellement en TF35 au sein du Realteam Sailing, tout comme son acolyte.
Parmi les gros clients de cette édition 2021, impossible de ne pas citer les Belges Patrick Demesmaeker et Olivier Gagliani. Fidèles parmi les fidèles de la régate, les deux hommes se préparent à prendre part à la course pour la 11e fois depuis leur première participation en 2009 et pourraient bien devenir les premiers à réaliser le triplé après leurs victoires en 2015 et en 2018. Grand habitué de la compétition lui aussi puisqu’il n’a manqué aucune édition depuis la création de l’épreuve en 2008, Emmanuel Boulogne revient cette année avec son frère jumeau Vincent avec lequel il a, entre autres, décroché un titre de champion du Monde de F18 en 2003. Parmi les gros bras, comment ne pas mentionner non plus le nom de Jean-Christophe Mourniac. Vainqueur de la dernière édition il y a deux ans avec Antoine Rucard, le Maximois est sans conteste l’un des plus grands spécialistes français du petit multicoque avec au compteur dix années d’olympisme en Tornado, série dans laquelle il a notamment été sacré vice-champion du monde en 1995. Pour ce cru 2021, il sera associé à Érik Maris, homme d’affaire, pilote de course automobile et navigateur. « Ensemble, on a déjà couru l’épreuve cinq fois. Notre meilleur score est une place de 5e en 2014. Notre objectif commun est avant tout de se faire plaisir. Jusqu’ici, on a navigué qu’une seule fois avec une Deck Sweeper (voile fermée sur le trampoline, ndlr). Comme Erik est grand, il va falloir que l’on adapte notre manière de faire dans les manœuvres et ce ne sera sans doute pas si simple mais on se prépare à une belle semaine sur un spot exceptionnel, aussi technique que paradisiaque, avec plein de gens sympas ». Tout est ainsi parfaitement résumé !